Birth Marked
Tome 1 : Rebelle
de Caragh M. O'briem
Éditions Mango
Sortie le 11 février 2011
Format Relié / Pages 300 / Prix 18€
Présentation de l'éditeur...
Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l'Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l'extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l'Enclave trois nouveaux-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code...
Ma chronique...
Gaia aide sa mère à mettre au monde les enfants du secteur est. Jusqu’à ce fameux soir ou cette dernière est appelée d’urgence au chevet de l’une de ses patientes. Gaia est alors priée d’assister l’accouchement d’une des femmes du village. C’est son premier jour sans assistance. Et elle devra livrer son premier bébé à l’Enclave. Mais, à son retour, elle croise la vieille Meg, l’assistante de sa mère, cachée dans une sombre ruelle. Elle est là pour lui apporter une terrible nouvelle : ses parents ont été arrêtés et conduits dans l’Enclave. Gaia est priée de la suivre et de fuir le village avec la vieille femme, mais elle refuse catégoriquement. Elle veut attendre ses parents. La vieille Meg lui remet alors un pochon, cadeau de la mère de Gaia, qu’elle devra garder caché. Que veulent dire les symboles cousus sur le ruban contenu dans le pochon ? Et pourquoi ses parents ont-ils été emmenés dans l’Enclave ? Gaia va partir à la recherche de ses parents et tenter d’entrer à son tour dans l’Enclave.
Les personnages de cet ouvrage sont vraiment travaillés et recherchés. Nous ressentons pleinement les sentiments de Gaia comme si le lecteur était à sa place. Ses hésitations, ses questionnement, son désespoir ou encore ses espoirs. La jeune sage-femme se trouve être une femme forte et intelligente, et ce, malgré le bouleversement brutal de son univers et des vérités qui se révèlent fausses, un monde que l’on montre tel qu’il n’est pas… malgré tout cela, elle continue de croire en ses idéaux et à aller de l’avant.
Le sergent Léon Grey, qui est tout de suite attiré par la jeune fille, est un personnage plutôt complexe et joliment façonné. Torturé par un passé sombre empreint de tristesse, le jeune homme se lie tout de suite à Gaia et tentera de la sauver. Fils adoptif du Protecteur, grand commandant au sein de l’Enclave, il est banni de sa famille pour d’obscures raisons. Cela va l’aider à prendre au sérieux la quête de Gaia et il va s’investir à fond pour tenter de la sortir de l’Enclave.
L’histoire est joliment menée, et le lecteur se plonge avec délices dans les aventures de la jeune sage-femme. L’écriture de Caragh M. O’Brien est douce et n’entache en rien les scènes d’action. Au contraire, la douceur de sa plume reflète agréablement le caractère doux et aimant de Gaia.
L’auteur a su inventer ici un monde post-apocalyptique plutôt réussi et réaliste. Et nous suivons avec plaisir et pas à pas les aventures de Gaia dans cet environnement. Le contraste saisissant entre le monde extérieur et l’Enclave est très poussé mais permet de mettre l’accent sur une réalité qui est très actuelle : les différences importantes entre pauvreté et richesse.
Le livre est entouré d’un ruban sur lequel on découvre son titre. Encore un attrape lecteur ! Mais en lisant le roman, on comprend l’importance de ce ruban que Gaia cache. Et finalement, le retrouver ainsi sur la couverture rappelle son importance au sein de l’histoire. Et j’ai beaucoup aimé ce lien, entre la couverture et le contenu du livre. L’ouvrage en lui-même est un bel objet. La couverture dans un premier temps, mais également l’impression : de douces arabesques ornent chaque page. Certes, ça ne concerne et ne change rien à la lecture, mais cela flatte l’œil !
Une histoire somptueuse à lire, à dévorer avec passion ! L’auteur signe ici un travail magnifique !
Ma chronique...
Gaia aide sa mère à mettre au monde les enfants du secteur est. Jusqu’à ce fameux soir ou cette dernière est appelée d’urgence au chevet de l’une de ses patientes. Gaia est alors priée d’assister l’accouchement d’une des femmes du village. C’est son premier jour sans assistance. Et elle devra livrer son premier bébé à l’Enclave. Mais, à son retour, elle croise la vieille Meg, l’assistante de sa mère, cachée dans une sombre ruelle. Elle est là pour lui apporter une terrible nouvelle : ses parents ont été arrêtés et conduits dans l’Enclave. Gaia est priée de la suivre et de fuir le village avec la vieille femme, mais elle refuse catégoriquement. Elle veut attendre ses parents. La vieille Meg lui remet alors un pochon, cadeau de la mère de Gaia, qu’elle devra garder caché. Que veulent dire les symboles cousus sur le ruban contenu dans le pochon ? Et pourquoi ses parents ont-ils été emmenés dans l’Enclave ? Gaia va partir à la recherche de ses parents et tenter d’entrer à son tour dans l’Enclave.
Les personnages de cet ouvrage sont vraiment travaillés et recherchés. Nous ressentons pleinement les sentiments de Gaia comme si le lecteur était à sa place. Ses hésitations, ses questionnement, son désespoir ou encore ses espoirs. La jeune sage-femme se trouve être une femme forte et intelligente, et ce, malgré le bouleversement brutal de son univers et des vérités qui se révèlent fausses, un monde que l’on montre tel qu’il n’est pas… malgré tout cela, elle continue de croire en ses idéaux et à aller de l’avant.
Le sergent Léon Grey, qui est tout de suite attiré par la jeune fille, est un personnage plutôt complexe et joliment façonné. Torturé par un passé sombre empreint de tristesse, le jeune homme se lie tout de suite à Gaia et tentera de la sauver. Fils adoptif du Protecteur, grand commandant au sein de l’Enclave, il est banni de sa famille pour d’obscures raisons. Cela va l’aider à prendre au sérieux la quête de Gaia et il va s’investir à fond pour tenter de la sortir de l’Enclave.
L’histoire est joliment menée, et le lecteur se plonge avec délices dans les aventures de la jeune sage-femme. L’écriture de Caragh M. O’Brien est douce et n’entache en rien les scènes d’action. Au contraire, la douceur de sa plume reflète agréablement le caractère doux et aimant de Gaia.
L’auteur a su inventer ici un monde post-apocalyptique plutôt réussi et réaliste. Et nous suivons avec plaisir et pas à pas les aventures de Gaia dans cet environnement. Le contraste saisissant entre le monde extérieur et l’Enclave est très poussé mais permet de mettre l’accent sur une réalité qui est très actuelle : les différences importantes entre pauvreté et richesse.
Le livre est entouré d’un ruban sur lequel on découvre son titre. Encore un attrape lecteur ! Mais en lisant le roman, on comprend l’importance de ce ruban que Gaia cache. Et finalement, le retrouver ainsi sur la couverture rappelle son importance au sein de l’histoire. Et j’ai beaucoup aimé ce lien, entre la couverture et le contenu du livre. L’ouvrage en lui-même est un bel objet. La couverture dans un premier temps, mais également l’impression : de douces arabesques ornent chaque page. Certes, ça ne concerne et ne change rien à la lecture, mais cela flatte l’œil !
Une histoire somptueuse à lire, à dévorer avec passion ! L’auteur signe ici un travail magnifique !
Décidément, que de bonnes critiques sur ce livre !! Il faudra que je pense à me le procurer :p
RépondreSupprimerIl est dans ma PAL ! Je ne lis que de bonnes chroniques dessus, ça donne envie !
RépondreSupprimerBientôt dans la lecture du tome 2! J'espère vivement que les livres suivants seront du même acabit! Chronique à suivre, bien sûr!
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